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Posté par Killing79 le 1 août 2015
Pour mieux vous servir, le blog « Les livres de K79″ a été modifié et transféré à cette adresse:
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Posté par Killing79 le 1 août 2015
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Posté par Killing79 le 24 juin 2015
En parallèle
Court résumé: La famille Bennet vit sur le domaine de Longbourn. Leurs cinq filles recherchent des hommes à marier. Mais à l’étage inférieur, les domestiques ont eux aussi leurs propres vies et leurs propres destins.
Mon avis: Ce roman se déroule en parallèle de l’histoire de « Orgueil et préjugés » de Jane Austen. Depuis longtemps, je souhaite lire ce grand classique mais je n’ai jamais pris le temps. Pour le compte du prix des lecteurs du Livre de poche, je me suis retrouvé à lire « Une saison à Longbourn » sans avoir lu l’original. Mon avis est donc celui d’un non initié.
Ne connaissant ni les personnages, ni le déroulé des événements, j’ai parfois été un peu perdu avec tous les noms et j’ai sûrement manqué beaucoup d’allusions. Mais globalement je n’ai pas été handicapé dans ma lecture par ces lacunes, tant l’aventure principale apparaît juste en pointillés.
L’écriture de Bo Baker est d’un très bon niveau et l’atmosphère des domestiques de cette époque a parfaitement été retranscrite. J’ai suivi avec tendresse le destin de ces employés de maison. De l’autre côté des portes de cette demeure bourgeoise, j’ai découvert une micro société qui dégage les mêmes sentiments et les mêmes passions. Les conditions de vie de ces hommes et de ces femmes sont juste beaucoup plus rudes, ce qui rend leurs émotions d’une sincérité souvent touchante. Dans la misère, il n’y a pas la place aux faux semblants.
Je ne suis pas un grand adepte des romances, mais celle-ci m’a plu car elle est teintée de pauvreté et d’innocence. Les personnages sont attachants et surtout d’une honnêteté plutôt rare.
En débutant cette version dérivée, j’avais le crainte d’en apprendre trop sur la version principale. Bo Baker a réussi à me raconter une histoire qui se situe dans la maison de « Orgueil et préjugés » sans me dévoiler de véritables éléments de ce livre. Il me reste de cette romance un bon moment dans les fourneaux et les écuries, où l’amour a aussi sa place.
Le livre de poche 452 pages
15/20
Ce roman fait partie du prix des lecteurs Livre de poche 2015
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Posté par Killing79 le 16 juin 2015
Un pan de l’histoire
Petit résumé: Pedro est l’héritier de la dynastie des Bragances, fils du roi du Portugal. Alors que son père retourne s’occuper du Portugal, Pedro va devoir prendre en main le destin du Brésil.
Mon avis: Javier Moro m’a fait voyager dans le temps et dans l’espace. J’ai découvert grâce à lui une bribe de l’histoire que je ne connaissais pas, sur un pays qui m’était totalement étranger. Loin de chez moi et de mon époque, j’ai vécu un vrai dépaysement et j’ai appris beaucoup de choses. Il est vrai que la vie de Pedro est pour le moins romanesque. J’ai été très vite intéressé par ce personnage, plein de caractère et d’ambition. J’ai suivi avec passion son apprentissage des responsabilités et sa découverte de la politique.
On découvre aussi tous ses vices dont le principal est la gent féminine. Sa passion pour le sexe opposé est parfois un obstacle à son objectivité donc à ses prises de décisions, mais elle s’avère jouer un rôle important dans son ascension. « Derrière chaque grand homme se cache une grande femme ». Pedro apparaît comme un exemple flagrant qui vérifie cette phrase. Sans le soutien, la compréhension et la dévotion des différentes femmes de sa vie, il n’aurait sûrement pas eu le même destin glorieux.
Littérairement c’est très agréable à lire et historiquement c’est extrêmement enrichissant. Se basant sur ses recherches et sur les correspondances entre les différents protagonistes, Javier Moro nous propose un roman passionnant sur les origines du Brésil indépendant. Un manque de profondeur des personnages est peut-être à regretter, mais ce n’est pas l’objectif de ce genre de livre. L’Histoire se suffit à elle-même, et « L’empereur aux mille conquêtes » en est la parfaite illustration.
Points 725 pages
17/20
Ce roman fait partie de la sélection du meilleur roman 2015 des éditions Points
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Posté par Killing79 le 6 juin 2015
Road trip décevant
Court résumé: Hester ne veut pas aller à son bal de promo. Elle rencontre un poète. Il va l’épouser pour nourrir son inspiration. Ils vont partir en camping-car sur les routes, accompagnés du petit cousin d’Hester.
Mon avis: En lisant le résumé de ce livre, je me réjouissais à l’idée de partir sur les routes des Etats Unis dans un road trip décalé. Le concept de créer des personnages marginaux, avec des pensées farfelues plein la tête et de les réunir pour affronter le monde trop calibré, était une bonne amorce. Mais si Mercedes Helnwein a excellé en imaginant ses protagonistes, elle a bâclé leur aventure.
D’entrée, j’ai accroché sur la rencontre des différents acteurs qui est assez loufoque, ça m’a intrigué et j’ai donc continué avec optimisme. Mais assez rapidement le scénario ne bouge plus. Ce manque d’animation a pour effet que les personnalités et les scènes caricaturales, bonnes idées du départ, deviennent très vite lassantes et de moins en moins crédibles. J’ai tout de même persévéré jusqu’au bout mais je n’ai plus trouvé la moindre source de satisfaction.
Outre le début prometteur, je suis donc passé totalement à côté de cette expérience. J’ai eu l’impression que l’auteure avait voulu être tellement originale qu’elle en avait oublié l’essentiel : une bonne histoire. C’est finalement un road trip sans suspense, sans passion, sans message et même sans but. Seuls les personnages atypiques ont un semblant d’intérêt mais ils pâtissent du manque de profondeur et de mouvement de l’histoire à laquelle ils participent.
La plume de Mercedes Helnwein est agréable et les dialogues sont parfois croustillants. Néanmoins ce n’est pas suffisant pour sortir ce roman insipide de l’oubli où il est déjà tombé.
Le livre de poche 324 pages
11/20
Ce roman fait partie du prix des lecteurs Livre de poche 2015
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Posté par Killing79 le 31 mai 2015
Immoral
Résumé: Ionas, violoniste juif, meurt au combat en 1917. Il ressuscite en vampire et n’a qu’une seule obsession: retrouver Hiéléna sa bien aimée. Mais c’est sans compter sur ses nouveaux besoins.
Mon avis: Par expérience, je sais que je déteste les contes fantastiques. L’histoire et les personnages irréels m’empêchent de d’entrer en empathie et de m’identifier. Et surtout, ces histoires ont généralement pour objectif de passer un message ou nous faire la morale. C’est souvent pompeux, grotesque et un peu trop sentimental pour moi.
Joann Sfar utilise donc cette base pour créer son conte. Mais là où il fait la différence, c’est qu’il ne respecte rien. Contrairement aux autres, sa fable n’est pas politiquement correcte, elle est même irrévérencieuse. Il laisse son imagination prendre les commandes et s’éclate à démonter toutes les valeurs et à froisser toutes les susceptibilités. La religion, les vampires, l’amour, le sexe, tous les thèmes sont persécutés à outrance. Les protagonistes volontairement caricaturaux, font juste ressortir les côtés les plus sombres de l’Homme, qui placé dans des situations inconfortables, va automatiquement faire appel à ses instincts les plus primaires. Et c’est assez jouissif de sortir des sentiers battus avec autant de désinvolture.
Joann Sfar nous propose une aventure haute en couleurs, très imagée (on imagine d’ailleurs facilement une BD ou un dessin animé) avec une écriture esthétique. Même si ça manque parfois un peu de rythme, il a réussi à me faire entrer dans son univers et à me faire aimer pour une fois ce genre littéraire, grâce à un esprit délirant et beaucoup d’humour.
Le livre de poche 448 pages
16/20
Ce roman fait partie du prix des lecteurs Livre de poche 2015
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Posté par Killing79 le 24 mai 2015
Romantisme affligeant
Résumé: A la suite d’une rupture, Aurélie, propriétaire d’un restaurant, va tomber par hasard sur un roman dont elle est l’héroïne. Elle va alors tout faire pour rencontrer l’auteur de ce livre.
Mon avis: Comme le laissaient présager le titre et la couverture du livre, on a affaire à une comédie romantique. Et comme en général, je n’accroche pas à ce genre de romance, on peut dire que je n’ai pas été déçu.
Avant même d’ouvrir les premières pages, je pensais trouver un scénario assez mièvre avec des situations et des quiproquos improbables mais qui finissent toujours bien. J’imaginais aussi des personnages sans profondeur et caricaturaux, qui font évoluer leur caractère et leurs sentiments au besoin de l’histoire, qui se doit d’être belle. Je me serais douté que l’auteur n’aurait fait aucune distinction entre la psychologie féminine et masculine. Et finalement j’aurais parié sur une écriture simple pour accrocher le lecteur mais sans fantaisie…et bien je peux confirmer que Nicolas a parfaitement rempli sa mission! Même le milieu de l’édition, dans lequel se déroulent les faits et qui faisait l’originalité du roman, n’est pas approfondi et n’apporte donc aucune plus-value.
Autant vous dire que je vais très vite oublier cette parenthèse « enchantée ». Les scènes sont tellement invraisemblables, les dialogues tellement irréels que je n’y ai jamais cru. N’ayant plus 14 ans et ma naïveté d’enfant, je n’ai pas du tout adhéré à cette pseudo histoire d’amour édulcorée et bourrée de guimauve.
Le livre de poche 330 pages
7/20
Ce roman fait partie du prix des lecteurs Livre de poche 2015
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